Il faut savoir se perdre pour un temps si l'on veut apprendre quelque chose des êtres que nous ne sommes pas nous-mêmes.
Citation sur la vie de Friedrich Nietzsche :Il faut savoir se perdre pour un temps si l'on veut apprendre quelque chose des êtres que nous ne sommes pas nous-mêmes.
Friedrich Nietzsche est l'auteur de la citation sur la vie "Il faut savoir se perdre pour un temps si l'on veut apprendre quelque chose des êtres que nous ne sommes pas nous-mêmes.".
Friedrich Nietzsche est également l'auteur des citations :
- Vouloir le vrai, c'est s'avouer impuissant à le créer.
- Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi.
- Ce qui peut être commun est toujours de peu de valeur.
- Si l'on te décerne des louanges, c'est que tu ne suis pas ta propre vie, mais celle d'un autre.
- Je déteste les âmes étroites : il n'y a là rien de bon et presque rien de mauvais.
- Jusqu’à présent toute grande philosophie fut la confession de son auteur, une sorte de mémoires involontaires.
- Le bonheur est une femme.
- Ce qui se fait par amour se fait toujours par-delà le bien et le mal.
- La nature et l'histoire sont foncièrement immorales.
- La vie a besoin d'illusions, c'est-à -dire de non-vérités tenues pour des vérités.
- L'homme souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire.
- Celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obéir.
- La femme n'est pas encore capable d'amitié : elle ne connaît que l'amour.
- Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit.
- Le bonheur, quel qu’il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement.
- Nous avons la ressource de l’art de peur que la vérité ne nous fasse périr.
- L'auteur doit céder la parole à son oeuvre.
- Il est difficile de vivre avec des humains, parce qu'il est difficile de se taire.
- Avec une voix forte dans la gorge, on est presque incapable de penser des choses subtiles.
- Plutôt une inimitié d'un bloc qu'une amitié faite de bois recollé.
- Les convictions sont des prisons.
- Ce qui m'importe, c'est l'éternelle vivacité et non pas la vie éternelle.
- Une belle femme a tout de même quelque chose de commun avec la vérité : toutes deux donnent plus de bonheur lorsqu'on les désire que lorsqu'on les possède.
- On veut la liberté aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance ; mais si on a la puissance, on veut la suprématie.
- Il y a toujours un peu de folie dans l'amour mais il y a toujours un peu de raison dans la folie.
- Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu m'aies menti, c'est que désormais, je ne pourrai plus te croire.
- Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption.
- La sottise chez les femmes, c'est ce qu'il y a de moins féminin.
- Les médecins les plus dangereux sont ceux qui, comédiens nés, imitent le médecin-né avec un art consommé d'illusion.
- Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin.
- Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler.
- La volonté est, pour tout ce qui est passé, un méchant spectateur.
- Un peuple est perdu lorsqu'il confond son devoir avec l'idée du devoir en général.
- En vérité, les convictions sont plus dangereuses que les mensonges.
- Vivre, c'est repousser quelque chose qui veut mourir.
- Peu de gens sont faits pour l'indépendance, c'est le privilège des puissants.
- Le royaume des cieux est un état du coeur.
- Dieu aussi a son enfer : c'est son amour des hommes.
- Vouloir libère.
- C’est bien un signe de l’astuce des femmes qu’elles aient su presque partout sa faire entretenir, comme des frelons dans la ruche.
- Qui ne sait mettre sa volonté dans les choses, y met au moins un sens : cela revient à croire qu'une volonté s'y trouve déjà .
- Les grandes guerres modernes sont la conséquence des études historiques.
- L'état qui engendre la règle est différent de celui que la règle engendre.
- Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.
- Au fond, il n'y a qu'un seul chrétien, et il est mort sur la croix.
- C’est de nos vertus que nous sommes le mieux punis.
- La résolution chrétienne de considérer le monde comme laid et mauvais a rendu le monde laid et mauvais.
- On n'attaque pas seulement pour faire du mal à quelqu'un mais peut-être aussi pour le seul plaisir de prendre conscience de sa force.
- Toute l'histoire du monde se conçoit comme la biographie d'un seul homme.
- Au fond du coeur, l'homme n'est que méchant ; mais au fond du coeur, la femme est mauvaise.
- Contre maint défenseur. La plus perfide façon de nuire à une cause est de la défendre intentionnellement avec de mauvaises raisons.
- Jadis le moi se cachait dans le troupeau ; à présent, le troupeau se cache encore au fond du moi.
- Une oeuvre d’art n’est lisible que par approfondissements successifs.
- La cruauté est le remède de l'orgueil blessé.
- Aussitôt qu'on nous montre quelque chose d'ancien dans une innovation, nous sommes apaisés.
- On amène les gens courageux à une action en la leur exposant plus périlleuse qu'elle ne l'est.
- Les singes sont bien trop bons pour que l'homme puisse descendre d'eux.
- Promesse de la science : la science moderne a pour but aussi peu de douleur que possible.
- La pensée du suicide est une puissante consolation, elle aide à passer plus d’une mauvaise nuit.
- La terre a une peau et cette peau a des maladies ; une de ces maladies s'appelle l'homme.
- Beaucoup trop d'hommes viennent au monde : l'Etat a été inventé pour ceux qui sont superflus.
- Vivre de telle sorte qu'il te faille désirer revivre, c'est là ton devoir.
- Les femmes deviennent par amour tout-à -fait ce qu'elles sont dans l'idée des hommes dont elles sont aimées.
- Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. Il en va de même des esprits que l'on empêche de changer d'opinion : ils cessent d'être esprit.
- Voilà un envieux : ne lui souhaitez pas d'enfants ; il serait jaloux d'eux parce qu'il ne peut plus avoir leur âge.
- Faites donc ce que vous voulez - mais soyez d’abord de ceux qui peuvent vouloir !
- Jusqu'à ce jour rien de ce qui donne de la couleur à l'existence n'a encore eu son histoire.
- Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même.
- Un animal grégaire, un être docile, maladif, médiocre, l’Européen d’aujourd’hui !
- L'homme véritable veut deux choses : le danger et le jeu. C'est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux.
- Parmi toutes les variétés de l'intelligence découvertes jusqu'à présent, l'instinct est, de toutes, la plus intelligente.
- L'homme est une corde tendue entre l'animal et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme.
- Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant.
- Si vous ne pouvez être des saints de la connaissance, soyez-en au moins les guerriers.
- Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont.
- Pour vivre seul, il faut être une bête, ou un dieu, dit Aristote. Reste un troisième cas, il faut être les deux à la fois : philosophe.
- Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller.
- Quand on ne trouve plus la grandeur de Dieu, on ne la trouve plus nulle part, il faut la nier ou la créer.
- L'amour est l'état dans lequel les hommes ont les plus grandes chances de voir les choses telles qu'elles ne sont pas.
- La philosophie est à mes yeux un explosif effroyable qui met tout en danger.
- La connaissance tue l'action, pour agir il faut être obnubilé par l'illusion.
- Les métaphysiciens, ces albinos de la pensée, les plus blêmes parmi les êtres pâles.
- La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.
- L’homme est-il une erreur de Dieu, ou Dieu une erreur de l’homme ?
- Ce qui ne tue pas rend plus fort.
- Etre vrai, peu le peuvent !
- La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat.
- Puisse chacun avoir la chance de trouver la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur.
- Il faut quitter la vie comme Ulysse quitta Nausicaa - en la bénissant plus qu’en l’aimant.
- L'étroite voie de notre ciel propre passe toujours par la volupté de notre propre enfer.
- La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.
- Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir. Il faut encore le pousser.
- Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.
- Qui ne croit en lui-même, ment toujours.
- Quel est le sceau de la liberté acquise ? Ne plus avoir honte de soi-même.
- On ment bien de la bouche, mais avec la gueule qu'on fait en même temps, on dit la vérité quand même.
- La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre.
- La plupart des hommes sont bien trop occupés d'eux-mêmes pour être méchants.
- Si ton oeil était plus aigu tu verrais tout en mouvement.
- L'homme est un pont, non une fin.
- Celui qui loue fait semblant de rendre, mais, en vérité, il veut qu’on lui donne !
- A lutter avec les mêmes armes que ton ennemi, tu deviendras comme lui.
- Deviens ce que tu es.
- Veux-tu avoir la vie facile? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui.
- Nos défauts sont les yeux par lesquels nous voyons l'idéal.
- Il est plus facile de s’arranger avec sa mauvaise conscience qu’avec sa mauvaise réputation.
- Que dit ta conscience ? Tu dois devenir l'homme que tu es.
- La connaissance est pour l'humanité un magnifique moyen de s'anéantir elle-même.
- Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l'égalité, vers la fraternité. Et durant le sommeil s'ajoute la liberté.
- Qu'est-ce qui est mauvais ? Tout ce qui vient de la faiblesse.
- Tout amour pense à l'instant et à l'éternité, mais jamais à la durée.
- Nos devoirs - ce sont les droits que les autres ont sur nous.
- Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu'une résistance est en voie d'être surmontée.
- Le mariage est la forme la plus menteuse des relations sexuelles ; c'est pourquoi il jouit de l'approbation des consciences pures.
- Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre.
- On paie mal un maître en ne restant toujours que l'élève.
- L'amitié naît lorsqu'on a pour l'autre une estime supérieure à celle qu'on a pour soi-même.
- L'injustice ne se trouve jamais dans les droits inégaux, elle se trouve dans la prétention à des droits égaux.
- Le langage est-il l'expression adéquate de toutes les réalités ?
- S'il y a un Dieu, comment supporter de ne l'être pas ?
- Seul ce qui ne cesse de nous faire souffrir reste dans la mémoire.
- Cette femme est belle et intelligente : hélas, combien elle serait devenue plus intelligente si elle n’était pas belle.
- La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre : et jamais elle ne peut être apprise pleinement.
- La métaphysique, la morale, la religion, la science, sont considérées comme des formes diverses de mensonge : il faut leur aide pour croire à la vie.
- La moralité, c'est l'instinct du troupeau chez l'individu.
- Il est bien des choses que je veux une foi pour toutes, ne point savoir. La sagesse fixe des limites même à la connaissance.
- Observer la démarche des plus belles Anglaises : on ne trouve en aucun pays du monde de plus beaux canards ni de plus beaux dindons...
- Je suis corps tout entier et rien d'autre ; l'âme n'est qu'un mot désignant une parcelle du corps.
- Nul vainqueur ne croit au hasard.
- L'art rend supportable l'aspect de la vie en plaçant dessus le crêpe de la pensée indécise.
- Il y a une innocence dans le mensonge qui est signe de bonne foi.
- Dans la vengeance et en amour, la femme est plus barbare que l'homme.
- La culture, c'est avant tout une unité de style qui se manifeste dans toutes les activités d'une nation.
- Rire, c'est se réjouir d'un préjudice, mais avec bonne conscience.
- Toute forme d’absolu relève de la pathologie.
- Toute communauté - un jour, quelque part, d'une manière ou d'une autre - rend "commun".
- Créer - voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère.
- Ce qui se dit la nuit ne voit jamais le jour.
- Peut-être même dans le fameux amour maternel y a-t-il une bonne part de curiosité.
- Dieu est une pensée qui rend courbe ce qui est droit, fait tourner ce qui est immobile.
- Il y a quelque chose à dire en faveur de l’exception, pourvu qu’elle ne veuille jamais devenir la règle.
- L'augmentation de la sagesse se laisse mesurer exactement d'après la diminution de bile.
- Je ne saurais voir dans l'athéisme un résultat, un événement : il est chez moi instinct naturel.
- Qui voit peu voit toujours trop peu ; qui entend mal entend toujours quelque chose de trop.
- L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur.
- Je fais cas d'un philosophe dans la mesure où il est capable de fournir un exemple.
- Tous ceux que nous avons longtemps fait attendre dans l'antichambre de notre faveur finissent par fermenter et succomber à l'aigreur.
- La musique offre aux passions le moyen de jouir d'elles-mêmes.
- On se refuse de croire aux sottises des hommes intelligents ; quelle entorse aux droits de l'homme !
- Expérimenter, c’est imaginer.
- On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir.
- Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité.
- Une âme délicate est gênée de savoir qu'on lui doit des remerciements, une âme grossière, de savoir qu'elle en doit.
- L’individu bien conforme est taillé d’un bois à la fois dur, tendre et parfumé.
- Qui trop combat le dragon devient dragon lui-même.
- L’enfance est innocence mais aussi négligence, c’est un recommencement, un jeu, une roue libre, un premier mouvement, un Oui Sacré.
- Le concubinage, lui aussi, a été corrompu - par le mariage.
- Ce qui découle du pessimisme, c’est la doctrine de l’absurdité de l’existence.
- Atteindre son idéal, c'est le dépasser même coupé.
- De quel désert est entouré le génie !
- On ne reste parfois fidèle à une cause que parce que ses adversaires ne cessent d'être insipides.
- Je suis trop fier pour croire qu’un homme m’aime. Cela supposerait qu’il sache qui je suis.
- Avoir honte de son immoralité, c'est un premier degré de l'échelle ; arrivé en haut, on aura honte aussi de sa propre moralité.
- Entre amis, il est si beau que le silence soit d'or, mais le rire bon et frais l'est beaucoup plus encore.
- Danses avec les pieds, avec les idées, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l'on doit être capable de danser avec la plume ?
- L'intellectualité supérieure et indépendante, la volonté de solitude, la grande raison apparaissent comme des dangers.
- Pour le fort rien n'est plus dangereux que la pitié.
- De tout temps on a pris les "beaux sentiments" pour des arguments.
- Tout individu collabore à l'ensemble du cosmos.
- La foule est une somme d'erreurs qu'il faut corriger.
- L’ami doit être passé maître dans l’art de deviner et dans l’art de se taire.
- Un concept est une invention à laquelle rien ne correspond exactement, mais à laquelle nombre de choses ressemblent.
- Le luxe est une forme de triomphe permanent sur tous ceux qui sont pauvres, arriérés, impuissants, malades, inassouvis.
- On ne reste philosophe qu'en se taisant.
- Chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer.
- Ce n'est pas l'intensité, c'est la durée d'un grand sentiment qui fait l'homme supérieur.
- La femme est la seconde faute de Dieu.
- Mieux vaut ne rien savoir que beaucoup savoir à moitié !
- Formule de mon bonheur : un "oui", un "non", une ligne droite, un but...
- Nous cependant, nous voulons être les poètes de notre vie, et cela avant tout dans les plus petites choses quotidiennes.
- La vertu reste le plus coûteux des vices, il faut qu'elle le reste.
- L'homme est quelque chose qui doit être dépassé.
- L'avantage de la mauvaise mémoire est qu'on jouit plusieurs fois des mêmes choses pour la première fois.
- La fortune ne devrait être possédée que par les gens d'esprit : autrement, elle représente un danger public.
- C'est perdre de sa force que compatir.
- Qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt de le laisser en vie.
- Quelque dévêtue qu'elle puisse être, une jolie femme ne prend jamais froid, pour peu qu'elle ait le sentiment d'être en beauté.
- On a mal regardé la vie, quand on n'a pas aussi vu la main qui tue en gant de velours.
- Le fourreau doré de la compassion cache parfois le poignard de l’envie.
- Tout acte exige l'oubli.
- La familiarité irrite chez un supérieur, parce qu'on ne peut la lui rendre.
- Un peu de santé par-ci, par-là , c'est pour le malade le meilleur remède.
- Le mauvais goût a son droit autant que le bon goût.
- Ne dépouillez pas la femme de son mystère.
- Quand la paix règne, l'homme belliqueux se fait la guerre à lui-même.
- Ce qui détruit les illusions, les siennes et celles des autres, la nature le punit avec toute la rigueur d'un tyran.
- Les poètes n’ont pas la pudeur de ce qu’ils vivent : ils l’exploitent.
- Ce sont les hommes les plus sensuels qui doivent fuir devant les femmes et torturer leur corps.
- Dans le véritable amour, c'est l'âme qui enveloppe le corps.
- Celui qui ne veut agir et parler qu'avec justesse finit par ne rien faire du tout.
- La vie n'est qu'une variété de la mort, et une variété très rare.
- La femme est une surface qui mime la profondeur.
- Tout ce qui a son prix est de peu de valeur.
- Il est plus facile de renoncer à une passion que de la maîtriser.
- Notre caractère est déterminé par l'absence de certaines expériences plus encore que par celles que l'on fait.
- Tant que la vie est ascendante, bonheur et instinct sont identiques.
- Le châtiment est fait pour améliorer celui qui châtie.
- On commence à se méfier des personnes très avisées dès qu'elles sont embarrassées.
- Les poètes manquent de pudeur à l'égard de leurs aventures : ils les exploitent.
- Le christianisme a donné du poison à boire à Eros. Il n'en est pas mort, mais il a dégénéré en vice.
- Dès que l'homme s'est parfaitement identifié à l'humanité, il meut la nature entière.
- Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable.
- Les douceurs et les frissons sont réservés aux âmes subtiles.
- Notre prochain, ce n'est pas notre voisin, c'est le voisin du voisin.
- Qu'est-ce que le génie ? - Avoir un but élevé et vouloir les moyens d'y parvenir.
- Nul ne ment autant qu'un homme indigné.
- Beaucoup de brèves folies, c'est là ce que vous appelez l'amour. Et votre mariage met fin à beaucoup de brèves folies par une longue sottise.
- Quand on veut dresser sa conscience, elle vous embrasse, en vous mordant.
- Parler beaucoup de soi peut être un moyen de se dissimuler.
- Certains ne parviennent pas à devenir des penseurs parce que leur mémoire est trop bonne.
- La maturité de l’homme, c’est d’avoir retrouvé le sérieux qu’on avait au jeu quand on était enfant.
- La vie n'est désormais plus conçue par la morale : elle veut l'illusion, elle vit d'illusion.
- Rêver de la vie, c'est justement ce que j'appelle : "être éveillé".
- Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire.
- La vanité d’autrui n’offense notre goût que lorsqu’elle choque notre propre vanité.
- Ce qu’on fait n’est jamais compris mais seulement loué ou blâmé.
- Tu vois les hautes tours s'élever au-dessus des maisons seulement quand tu as quitté la ville.
- On ne saurait être l'homme de sa spécialité que si l'on est aussi sa victime.
- Chaque mot est un préjugé.
- La morale n'est qu'une interprétation - ou plus exactement une fausse interprétation - de certains phénomènes.
- Souviens-toi d'oublier.
- Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme ; mais pour la maintenir - il y faut peut-être le concours d'une petite antipathie physique.
- Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides.
- Nous ne nous sommes jamais cherchés - comment donc se pourrait-il que nous nous découvrions un jour?
- Ce sont les paroles les moins tapageuses qui suscitent la tempête et les pensées qui mènent le monde viennent sur des pattes de colombe.
- Les auteurs les plus spirituels produisent le plus imperceptible des sourires.
- La libéralité n'est souvent qu'une sorte de timidité.
- Ah ! Il y a tant de choses entre le ciel et la terre que les poètes sont seuls à avoir rêvées.
- L'architecte est une sorte d'oratoire de la puissance au moyen des formes.
- Un homme paraît avoir du caractère beaucoup plus souvent parce qu'il suit toujours son tempérament que parce qu'il suit toujours ses principes.
- L'admiration d'une qualité ou d'un art peut être si forte qu'elle nous empêche de nous efforcer d'en obtenir la possession.
- Les hommes d'action roulent comme roule la pierre, conformément à l'absurdité de la mécanique.
- La valeur d’une chose réside parfois non dans ce qu’on en tire mais dans ce qu’on paie pour elle, dans ce qu’elle nous coûte.
- Si l'on comprenait à l'aide de la raison comment peut être clément et juste ce Dieu qui fait preuve de tant de colère, à quoi servirait la foi ?
- Il est possible de vivre sans se souvenir et de vivre heureux, comme le démontre l'animal, mais il est impossible de vivre sans oublier.
- La femme qui se sait joliment parée ne s'est jamais enrhumé.
- Pour celui qui est très seul, le bruit est déjà une consolation.
- Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire.
- L'effort des philosophes tend à comprendre ce que les contemporains se contentent de vivre.
- Ma joie de donner est morte à force de donner.
- Es-tu un esclave ? Tu ne peux donc pas être un ami. Es-tu un tyran ? Tu ne peux donc pas avoir d'amis.
- L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.
- Le génie réside dans l'instinct.
- Doué d'une vue plus subtile, tu verras toutes les choses mouvantes.
- Les unions qui sont conclues par amour ont l'erreur pour père et la nécessité pour mère.
- Le plus important des événements récents, le fait que Dieu est mort, commence déjà à projeter sur l'Europe ses premières ombres.
- Le poison dont meurt une nature plus faible est un fortifiant pour le fort.
- Il faut mettre en question la valeur même des valeurs morales.
- La mère de la débauche n’est pas la joie mais l’absence de joie.
- Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même.
- Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges.
- La folie est quelque chose de rare chez l'individu ; elle est la règle pour les groupes, les partis, les peuples, les époques.
- Le désir est signe de guérison ou d'amélioration.
- Vénérez la maternité, le père n'est jamais qu'un hasard.
- La perspective certaine de la mort pourrait mêler à la vie une goutte délicieuse et parfumée d’insouciance - mais, âmes bizarres d’apothicaires, vous avez fait de cette goutte un poison infect, qui rend répugnante la vie toute entière !
- Et souvent il y a plus de bravoure à se retenir et à passer : pour se réserver pour un ennemi plus digne.
- La terre est comme la poitrine d'une femme : utile autant qu'agréable.
- Ce qu'il y a d'essentiel et d'inappréciable dans toute la morale, c'est qu'elle est une contrainte prolongée.
- L'acteur n'éprouve pas le sentiment qu'il exprime. Il serait perdu, s'il l'éprouvait.
- Les plus grands naissent posthumes.
- Ce que nous faisons dans notre intérêt ne doit nous rapporter aucun compliment d'ordre moral, ni de la part des autres, ni de la nôtre.
- Nous ne croyons pas que la vérité reste encore vérité quand on lui enlève ses voiles.
- A force de vouloir rechercher les origines, on devient écrevisse. L'historien voit en arrière ; il finit par croire en arrière.
- On est le plus en danger d'être écrasé lorsqu'on vient d'esquiver une voiture.
- Dieu est-il une pure et simple invention, une astuce du Diable ?
- Tu veux te décupler, te centupler ? Trouve des zéros.
- On oublie sa faute quand on l'a confessée à un autre, mais d'ordinaire l'autre ne l'oublie pas.
- Il n'y a pas de phénomènes moraux, rien qu'une interprétation morale des phénomènes.
- Croyez-moi ! Le secret pour récolter la plus grande fécondité, la plus grande jouissance de l'existence, consiste à vivre dangereusement !
- Tout ce qui élève l'individu au-dessus du troupeau, tout ce qui fait peur au prochain s'appelle Mal.
- Tout esprit profond a besoin d'un masque.
- Il faut retenir son coeur, car si on le laissait aller, combien vite, alors, on perdrait la tête !
- Le sérieux, ce symptôme évident d’une mauvaise digestion.
- Le droit des autres est une concession faite par notre sentiment de puissance au sentiment de puissance de ces autres.
- Il faut deviner le peintre pour comprendre l'image.
- Il faut se garder du mauvais goût d'avoir des idées communes avec beaucoup de gens.
- Féconder le passé en engendrant l'avenir, tel est le sens du présent.
- Plus abstraite est la vérité que tu veux enseigner, plus tu dois en sa faveur séduire les sens.
- Ne faut-il pas commencer par se haïr, lorsque l’on doit s’aimer.
- Ce sont les instincts les plus élevés qui poussent l'individu en dehors et bien au-dessus de la moyenne.
- Le danseur n’a-t-il pas ses oreilles dans ses orteils !
- Les pensées sont les ombres de nos sentiments.
- L'artiste a le pouvoir de réveiller la force d'agir qui sommeille dans d'autres âmes.
- Jamais encore la vérité ne s’est accrochée au bras d’un intransigeant.
- Nous apprécions les services que quelqu'un nous rend d'après la valeur qu'il y attache, non d'après celle qu'ils ont pour nous.
- La connaissance tue l’action, pour agir il faut que les yeux se voilent d’un bandeau d’illusion.
- La jalousie qui se tait s'accroît dans le silence.
- La joie de ceux qui prennent, je ne la connais pas, et j’ai rêvé souvent qu’il devait être plus doux encore de voler que de prendre.
- Personne peut-être n’a jamais été assez sincère pour définir la sincérité.
- La colère vide l'âme de toutes ses ressources, de sorte qu'au fond paraît la lumière.
- Si nous nous trouvons tellement à l'aise dans la pleine nature, c'est qu'elle n'a pas d'opinion sur nous.
- Il faut avoir besoin d'esprit pour arriver à avoir de l'esprit.
- Que dire ? L'homme n'est qu'une méprise de Dieu ? Ou bien Dieu une méprise de l'homme ?
- Celui qui se sait profond s'efforce d'être clair ; celui qui voudrait sembler profond à la foule s'efforce d'être obscur.
- Ne pas confondre : les comédiens périssent faute d'être loués, les hommes vrais faute d'être aimés.
- Toute vertu a des privilèges, par exemple celui d'apporter au bûcher d'un condamné son petit fagot à soi.
- Ne sais-tu pas que dans chacune de tes actions, l'histoire entière du devenir se répète en abrégé ?
- Ce que je préférerais, c’est d’aimer la terre comme l’aime la lune et de n’effleurer sa beauté que des yeux.
- On s'est mis d'accord pour considérer qu'avoir beaucoup de critiques, c'est un succès.
- Les avocats d'un criminel sont rarement assez artistes pour utiliser, au profit du coupable, la beauté terrible de son acte.
- Quand il nous faut changer d'opinion au sujet de quelqu'un, nous lui comptons cher l'embarras qu'il nous cause.
- Dans la plupart des amours, il y en a un qui joue et l'autre qui est joué ; Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre.
- Plaisir : sensation d’un accroissement de puissance.
- Connaître, c’est comprendre toute chose au mieux de nos intérêts.
- Les explications mystiques sont considérées comme profondes ; en réalité il s’en faut de beaucoup qu’elles soient même superficielles.
- Le mariage est une longue conversation.
- Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.
- Ce qui se paie n'a guère de valeur ; voilà la croyance que je cracherai au visage des esprits mercantiles.
- La vérité est une femme : ses voiles, ses pudeurs et ses mensonges lui appartiennent essentiellement.
- L’homme a créé le péché et il repousserait cet enfant unique rien que parce qu’il déplaît à Dieu, le grand-père du péché ?
- Ne vaut-il pas mieux tomber entre les mains d'un meurtrier que dans les rêves d'une femme en rut ?
- Celui qu'entoure la flamme de la jalousie, celui-là en fin de compte, pareil au scorpion, tourne contre lui-même son dard empoisonné.
- Toute Eglise est la pierre sur le tombeau d'un Homme-Dieu ; elle veut à tout prix l'empêcher de ressusciter.
- Le mariage met fin à beaucoup de brèves folies par une longue sottise.
- Limites de notre ouïe - On n’entend que les questions auxquelles on est en mesure de trouver une réponse.
- Ma seule ambition de poète est de recomposer, de ramener à l'unité, ce qui n'est que fragment, énigme, effroyable hasard.
- Sans la musique, la vie serait une erreur.
- La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle.